République démocratique du Congo
Amina Mohamed, la secrétaire générale adjointe de l’ONU s’inquiète de la situation des femmes en zones de conflit, en République démocratique du Congo et au Nigeria.
À l’issue d’une mission menée conjointement par l’ONU et l’Union africaine du 19 au 27 juillet dans les deux pays, elle a relevé que les conflits qui y ont cours sont de plus en plus marqués par des violences sexuelles et sexistes extrêmement élevées.
En République démocratique du Congo, des violences ont resurgi dans le nord-est du pays, région marquée par une vingtaine d’années de conflits ; et se poursuivent dans le Kasaï où des milices armées affrontent les forces de sécurité.
Au Nigeria, ces violences sexuelles sont imputées à la secte islamiste Boko Haram qui s’illustre par “des mariages forcés ou encore l’utilisation de femmes comme kamikazes”, causant de nombreux décès.
Pour Amina Mohamed, l’alternative des dirigeants est une implication et participation réelle des femmes à la politique de leur pays. Ce qui n’est pas encore le cas. Pourtant, rappelle-t-elle, c’est un investissement nécessaire si ces pays veulent aboutir à une paix et un développement durables.
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