Botswana
Le ministre des Ressources minières Sadique Kebonang a confié aux parlementaires qu’il s’agit de l’expression tangible de la crise que traverse le secteur.
Le gouvernement du Botswana accuse le coup de la mauvaise santé du marché des matières premières. Devant le Parlement mercredi, le ministre des Ressources minières a reconnu qu’il n’arrive pas à endiguer la chute continuelle des effectifs de l’industrie minière. En 2014, un total de 24 572 personnes travaillaient directement pour le secteur. Ce chiffre est passé à 23 761 en 2015. L’année dernière, il est tombé à 19 519. Sur les trois années, ce sont 800 postes qui ont sèchement disparu.
À Gaborone, le gouvernement est pourtant accusé d‘être le principal responsable de l’ampleur de la crise qui touche le marché de l’emploi dans le secteur minier. Une grande partie des postes ont en effet été supprimés du fait de la fermeture des mines de BCL et de Tati, les principales opérateurs du pays. L’entreprise, où l‘État est actionnaire majoritaire, a été placée en liquidation provisoire par le gouvernement en octobre.
Le ministre Sadique Kebonang a indiqué pour sa part qu’il est toujours en train de chercher de nouveaux partenaires afin de reprendre les activités de cette compagnie. Les Qataris sont sur la rampe de départ a-t-il révélé tout en reconnaissant que les cours du cuivre et du nickel dont la baisse avait conduit à la fermeture des mines de BCL et Tati ont repris quelques couleurs au cours de l’année 2016.
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