Afrique du Sud
Il a plusieurs fois appelé à récuperer les terres sud-africaines occupées par le blanc. La justice vient d’interdire à Julius Malema, chef de l’opposition radicale de gauche, de faire des annonces publiques sur l’appropriation de force des terres du pays au profit de la majorité noire, sous peine d’arrestation.
Par le passé, l’opposant a fait l’objet de deux procédures pour ‘‘incitation à l’effraction’‘ après avoir appelé la population à s’emparer des terrains agricoles inexploités dans le pays.
Le Fondateur des Combattants pour la liberté économique (EFF) s’est maintes fois fait le porte-voix de ‘‘l’expropriation des terres sans compensation’‘.
Selon plusieurs sources, cette injonction émane d’une plainte déposée par AfriForum, un groupe de pression proche des fermiers blancs.
En Afrique du Sud, seulement 9,8 % des terres cultivables appartiennent à des Noirs.
« Nous allons prendre nos terres, peu importe comment. C’est devenu inévitable », avait lancé M. Malema en novembre. « Ce sont les terres qui nous ont été prises de force par les Blancs par génocide », avait-il ajouté.
Lors de son discours annuel à la nation, le président Jacob Zuma a estimé qu’il serait très ‘‘difficile’‘, si ce n’est impossible, d’atteindre une vraie réconciliation si la question des terres n’est pas résolue.
Aller à la video
Affaire Escobar du Sahara : un youtubeur marocain condamné à quatre ans de prison
01:14
Afrique du Sud : le parti de Zuma résiste à une plainte de l'ANC
02:40
Afrique du Sud : un paysage électoral complexe, l'ANC menacé
01:09
USA : BNP Paribas poursuivi pour "complicité de génocide" au Soudan
Aller à la video
Afrique du Sud : Jacob Zuma peut-il faire tomber l'ANC ?
Aller à la video
USA : O.J. Simpson et le reflet des divisions raciales