Cameroun
La suspension d’internet dans les deux régions anglophones du pays a été décidée il y a un mois par les autorités camerounaises.
Le constat de ces pertes financières vient d‘être dressé par une coalition d’organisations de défense des droits humains qui s’est penchée sur cette situation provoquée par une grève entamée par les avocats et les enseignants anglophones des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Dans une lettre adressée aux entreprises camerounaises opérant dans le secteur des télécommunications, le collectif estime que cette mesure qu’il qualifie au passage de “conservatoire”, prise par le pouvoir de Yaoundé, n’a pas pris en considération les conséquences qu’elle aurait sur l’approvisionnement des ménages et les transferts de fonds en provenance de la diaspora.
Parallèlement, la Commission camerounaise des Droits de l’homme et des Libertés vient d’appeler à un “dialogue coordonné par un médiateur en vue d’une analyse objective de la situation, “pour mettre un terme à la “crise anglophone”.
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