Turquie
Ils se sont rassemblés par centaines hier, dans le stade d’Istanbul visé par la veille par un attentat.
Le matin même, dans ce quartier très fréquenté, le cratère creusé par l’explosion d’une voiture piégée a été rebouché. Les drapeaux sont en berne, et des anonymes se succèdent, déposant des gerbes de fleur.
Le double d’attentat qui a frappé samedi soir la capitale culturelle de la Turquie a été revendiqué par un groupe radical kurde, Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK).
La réponse du président ne s’est pas faite attendre. Alors qu’il était hier au chevet des blessés, Recep Tayyip Erdogan a promis de lutter jusqu’au bout contre le terrorisme.
Le double attentat de samedi a fait 39 morts, dont 30 policiers, et 155 blessés.
Un véhicule bourré d’explosifs a pris pour cible un car de transport des forces anti-émeute près du stade de l‘équipe de football de Besiktas. Moins d’une minute plus tard, un kamikaze s’est fait exploser au milieu d’un groupe de policiers dans le parc voisin de Maçka, selon les autorités.
L’attaque meurtrière a frappé un quartier touristique d’Istanbul, situé entre l’emblématique place Taksim et l’ancien palais de Dolmabahçe, et dont l’attractivité avait déjà été entamée par plusieurs autres attentats cette année.
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