Afrique du Sud
La principale formation de l’opposition sud-africaine, l’Alliance démocratique (AD), a demandé à Cour constitutionnelle du pays d’obliger le président Jacob Zuma à établir la commission d’enquête pour examiner les accusations de trafic d’influence au sein de son gouvernement. Mais Zuma a plus d’un tour dans son sac présidentiel.
La requête de l’AD se fait quelques jours après la demande par Zuma à la Haute Cour de justice de mettre de côté les recommandations de l’ex-médiatrice de la République, Thuli Madonsela.
Le président sud-africain a déposé sa demande vendredi, date limite pour la mise en place d’une commission d’enquête sensée examiner de plus près cette affaire.
Dans son affidavit à la cour, Jacob Zuma a contesté la recommandation de l’Alliance démocratique. Pour lui, il s’agit d’une mesure incompatible avec la Constitution et qui ne respecte pas le principe de la séparation des pouvoirs.
Le président sud-africain ajoute également que constitutionnellement parlant, Thuli Madonsela ne peut pas lui dicter les termes d’une commission d’enquête.
Cette dernière enquêtait sur des accusations de relations inappropriées entre Jacob Zuma et la riche famille Gupta, accusée de trafic d’influence.
La commission d’enquête aurait dû être créée dans les 30 jours, suivant la publication du rapport. Ce qui visiblement ne sera pas le cas.
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