Guinée : l'ancien joueur du Sily, Titi Camara traîné en justice par sa femme

Le tribunal de première instance de Dixinn, en banlieue de Conakry a été le théâtre d’une scène de ménage entre l’ancienne star du Sily national de Guinée Aboubacar Sidiki Camara dit Titi Camara et son épouse. Cette dernière l’accuse d’avoir “manqué à ses obligations familiales”.

Les époux ont égrainé tout un chapelet de choses qu’ils se réprochent devant l’assistance. C’est d’abord Mariama Koulibaly, l‘épouse de Titi Camara qui a ouvert les hostilités. Elle a déposé une plainte contre son époux dans laquelle elle le poursuit pour “abandon de famille, diffamation, faux et usage de faux, injures, menaces et chantage”.

Plus insolite encore, elle l’accuse d’avoir célébré leur union au ministère des Affaires étrangères alors que lui, jure la main sur le coeur que le mariage a été célébré devant un officier de l‘état civil.

Devant le juge où il se défendait des accusations portées contre lui, Titi Camara a fait savoir que sa femme n’a pas toujours montré patte blanche. Il l’a notamment accusée de l’avoir abandonné à son sort alors qu’il était hospitalisé pour brûlures au second degré, provoqué par un incendie déclenché à son domicile le 21 décembre 2014.

L’ancienne star du football guinéen affirme même avoir été fait cocu dans sa maison. A ses dires, son épouse réfusait de dormir dans le lit conjugal et avait élu domicile dans la chambre des enfants. C’est dans cette chambre “qu’elle ne faisait qu’appeler les garçons”, a-t-il assèné.

Serait-ce là le début d’un long feuilleton judiciaire pour ce couple dont le mariage a été célébré en 1999 ? La prochaine audience prévue le 22 septembre devrait apporter quelques éléments de réponse.

Une chose est cependant sûre, c’est que cette affaire a le “mérite” de ramener sur la scène Titi Camara. L’ancien buteur star de la sélection guinéenne (30 buts), capitaine puis sélectionneur (2009) s‘était éclipsé après avoir occupé le portefeuille des Sports de 2010 à 2012 dans le gouvernement du président Alpha Condé.