Braconnage
Le braconnage d‘éléphants d’Afrique est actuellement à son niveau le plus bas depuis 2010, même s’il reste encore très important, a estimé la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites).
Dans un rapport publié jeudi, l’organisation estime qu’environ 60 % des éléphants trouvés morts dans la nature en 2015 ont été tués par des braconniers pour leur ivoire et non de mort naturelle, contre 80 % lors des pics de 2011, 2012 et 2013. Les plus hauts niveaux depuis l’interdiction du commerce international de l’ivoire en 1989.
Une réduction attribuée, selon Cites, au renforcement des patrouilles dans les parcs naturels, à l’amélioration des techniques médicinales permettant de retracer l’origine de l’ivoire et la lutte contre la corruption en Chine, principal débouché mondial de l’ivoire. ‘‘Il y a des éléments positifs, mais nous sommes très loin du succès nécessaire pour renverser la tendance’‘, résume John Scanlon, secrétaire général de la Cites, qui précise qu’environ 30 000 éléphants ont été tués en 2011.
Des données étudiées par l’organisation montrent un niveau assez stable du braconnage depuis son essor entamé il y a près de 10 ans. Mais le taux de décès reste encore très élevé pour espérer assurer le renouvellement rapide de leurs populations. Le contient africain ne compte plus que quelque 500 000 éléphants aujourd’hui, contre 1,2 million dans les années 1970.
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