Munich, Allemagne
Le mystère reste très fort sur David Ali Sonboly, auteur de la tuerie de Munich en Allemagne qui a fait 10 morts et 27 blessés vendredi soir. Les enquêteurs qui penchent pour la piste d’un “forcené” ont éliminé samedi matin tout lien avec le groupe EI.
L’attaque meurtrière dans un centre commercial de Munich en Allemagne vendredi n’a pas de lien avec le groupe état islamique. C’est ce qu’a déclaré samedi matin la police allemande lors d’une conférence de presse. Selon elle, le tireur agé de 18 ans souffrait d’une forme de dépression. Les enquêteurs penchent pour la piste d’un “forcené”.
“A ce stade de l’enquête, nous pouvons dire qu’il n’y aucune indication d’un lien avec l‘État islamique”. Nous avons trouvé dans sa chambre des documents sur les tueries de masse. Le tueur semblait s’y intéresser de près”, a déclaré Hubertus Andrä, le chef de la police de Bavière.
Les enquêteurs ont établi un lien “évident” avec le massacre d’Andres Breivik cinq ans Jour pour jour, plus tôt en Norvège.
L’auteur de la tuerie de Munich est un Germano-Iranien né à Munich, qui y a grandi et qui a agi seul. Ses parents devraient apporter des éléments importants pour l’enquête, mais ils ne sont pour l’heure pas en état de répondre aux questions des enquêteurs. Le bilan est lourd : 10 morts et 27 blessés parmi lesquels, un enfant de 13 ans.
Solitaire et amateur de jeux vidéo violents
Pour ses voisins, encore sous le choc, rien ne pouvait laisser présager l’acte fou du tireur qui a assassiné dix personnes à Munich. Beaucoup se souviennent même l’avoir vu distribuer des journaux gratuits, qu’il transportait derrière lui dans un charriot.
Mais pour Stephan, serveur au “Treemans”, un café branché installé au rez-de-chaussée de l’immeuble, “tout dans son langage corporel était synonyme de ‘‘je ne veux pas vous parler” – un mélange de mystère, discrétion et serviabilité… –
Le jeune homme vivait avec sa famille dans un immeuble de logements sociaux moderne et discret, au cœur d’un quartier (Maxvorstadt) plutôt aisé de la capitale bavaroise, non loin du centre.
“Je ne l’ai jamais vu en colère, je n’ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins. Il était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale (…) Quelque chose s’est passé dans sa tête “, raconte une mère de famille d’origine macédonienne qui habite au premier étage de la résidence.
Selon une source policière citée par l’agence DPA, il était fan de jeux vidéos de guerre et, plus symptomatique, un admirateur d’un jeune Allemand de 17 ans qui avait perpétré un massacre dans son école près de Stuttgart en 2009.
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