Kenya
Briser le tabou sur l‘éducation de la sexualité en milieu scolaire, c’est l’objectif affiché d’une campagne de sensibilisation dénommée I AM, je suis en français.
Ce défi sur la rupture des anciennes pratiques pour en adopter de plus récentes et ainsi protéger les enfants de toutes maladies sexuelles, a été lancé au Kenya en 2012. Mais ces groupes d’auto-assistance sont confrontés à une société conservatrice. Ce projet de loi sur l’introduction de l‘éducation sur la santé sexuelle dans le programme des adolescents avait même rencontré une vive résistance des législateurs.
Pour certains, cela aurait permis de réduire le nombre des personnes atteintes de maladies sexuellement transmissibles. Ce qui a obligé les organismes non-gouvernementaux à prendre le relais. Selon des récentes statistiques, le taux d’infection des jeunes de 15-24 ans est très élevé du fait du manque d’informations sur les maladies sexuellement transmissibles.
Dans un pays ou 70 % de la population à moins de 35 ans, les organismes non-gouvernementaux se battent pour faire changer les mentalités. Ils comptent se baser sur les nouvelles technologies pour toucher un plus grand nombre de personnes. Ce groupe d’auto-assistance forme également des filles et des femmes dans divers métiers générateurs de revenus comme le perlage et la couture.
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