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L'Afrique épargnée par la résistance du Plasmodium falsifarium à l'artémisinine

Paludisme

L’Afrique est pour le moment épargnée par la résistance du parasite du paludisme à l’artémisinine, principal antipaludéen. L’Information a été revelée par l’Institut Pasteur à l’occasion de la présentation de la première carte mondiale sur la résistance du plasmodium falcifarium à l’artémisinine.

Celle-ci revèle que, la résistance à l’artémisinine se limite à l’Asie du sud-est. Elle permet par ailleurs, selon les experts, de mieux préparer la riposte contre le paludisme.

Pour le docteur Didier Ménard, responsable de recherche à l’Institut Pasteur, cette carte permet aussi de savoir rapidement si le médicament sera éfficace ou non, donnant ainsi la possibilité d’envisager d’autres traitements.

La souches du plasmodium falsifarium qui résiste à l’artémisinine, découverte depuis 8 ans, au Cambodge entrave sérieusement la lutte contre le paludisme. L’année dernière, la maladie a tué un peu plus de 438 000 surtout en Afrique subsaharienne.

Mais des efforts semblent porter des fruits sur le continent. Selon un rapport publié par l’Organisation Mondiale de la santé en 2015, la réduction des cas de paludisme a permis d‘économiser 900 millions de dollars.

C’est la conséquense de l’utilisation des moustiquaires impregnées d’insecticides ainsi que des traitements par les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine et la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations .

Le directeur général de l’OMS a fait savoir que depuis le début du siècle, les investissements dans la prévention et le traitement du paludisme ont permis d‘éviter plus de 6 millions de décès.

Mais le combat n’est pas encore gagné. Selon l’OMS en effet, en 2015, la plupart des cas de paludisme (88 %) et des décès dus à la maladie (90 %) sont survenus dans la Région africaine de l’OMS.