Libye
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont donné leur aval lundi à la montée en puissance de l’opération navale Sophia au large de la Libye.
La mission principale est de former des garde-côtes libyens et lutter contre le trafic d’armes dans le pays.
Cela fait un an que la mission Sophia a été mise sur pied. L’objectif est entre autres de contrer les puissants réseaux de passeurs de migrants en miditerranée centrale dont la Libye était la base arrière. Le conseil de sécurité s‘était prononcé mardi dernier en faveur de celle-ci afin de faire respecter en haute mer, l’embargo sur les livraisons d’armes à la Libye, décrété en 2011.
Libye: accord de l'UE pour faire monter en puissance l'opération navale Sophia https://t.co/mnZwmcmscY
— Cecilia ADAMS (@cecila2902) 20 juin 2016
Les responsables européens avaient décidé de l’instauration de l’opération au printemps 2015 après qu’un naufrage tragique au large de Libye arrache la vie à 850 migrants tentant de rallier l’Italie.
Le conseil de l’UE a produit un communiqué dans lequel il est mentionné que la mission est prolongée jusqu’au 27 juillet 2017.
L’opération Sophia a contribué à sauver depuis un an 16.000 migrants et conduit à l’arrestation d’environ 70 passeurs. Elle est composée de cinq navires appuyés par trois hélicoptères et quatre avions, en Méditerranée, cependant n’intervient que dans les eaux internationales.
Selon l’AFP, un responsable de l’UE sous couvert de l’anonymat aurait confié à des journalistes que pour bien remplir ses nouvelles missions Sophia a besoin de « trois autres navires, dont un dédié à la formation », lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères à Luxembourg.
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