Niger
Les milliers de personnes qui ont fui la région de Diffa après l’attaque de Boko Haram du 3 juin à Bosso vivent dans des conditions difficiles.
Les autorités locales se mobilisent pour leur venir en aide, mais non sans difficulté, du fait de leur éparpillement, a expliqué Dan Dano Mahamadou Lawaly, gouverneur de la région de Diffa.
“On est en train de faire le maximum pour vraiment soulager la souffrance de ces populations. Des gens, ils se déplacent. On a des sites. Maintenant, ceux qui sont au niveau des sites, là, on sera en mesure de leur apporter une aide. Mais si les gens sont dispersés, vous convenez avec moi que c’est difficile vraiment de les aider.”
On est en train de faire le maximum pour vraiment soulager la souffrance de ces populations.
Cinquante mille personnes sont ainsi dispersées dans la nature, pour se mettre à l’abri des combattants du groupe terroriste, qui du reste, ont été repoussés de la région par les forces armées nigériennes
“Du point de vue sécuritaire, Bosso est sous contrôle. Même pas un mètre du territoire nigérien n’est occupé par une quelconque secte”, a ajouté Dan Dano Mahamadou Lawaly.
Deux mille soldats de l’armée tchadienne doivent lancer de façon imminente une contre-offensive contre Boko Haram dans la région, en coordination avec le Nigeria, le Niger et le Cameroun.
L’attaque de Boko Haram contre Bosso avait fait trente-six morts dans les rangs de l’armée nigérienne.
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