Pêche
Le premier traité mondial contraignant visant à lutter contre le fléau est finalement entré en vigueur ce 5 juin.
Il aura fallu attendre sept ans. Mais l’instrument juridique qui devra désormais servir de base à tous les contentieux internationaux relatifs à la pêche illégale a finalement été adopté, a annoncé le Fonds des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO).
Bien qu’un grand nombre de pays soit signataire de ce traité, les principaux animateurs de la pêche illégale ne l’ont pas encore paraphé. Il s’agit notamment du Japon et de la Chine. Des États que le directeur général de la FAO José Graziano invite à rejoindre le nouveau cadre légal afin « de mettre un terme à la pêche illégale et assurer la survie de nos ressources marines ».
Les parties signataires quant à elles ont l’obligation de mettre en place des dispositifs de contrôle et de repression dans leurs ports afin de dissuader et de sanctionner les personnes qui entreprennent d’investir dans des opérations de pêche illégale. De nombreux pays africains ont d’ores et déjà indiqué qu’ils entendent appliquer cette nouvelle législation à la règle. Le traité fait obligation aux navires étrangers de fournir des informations précises sur leurs identités, leurs activités et sur la cargaison de poisson qu’ils ont dans leurs cales.
Du fait de la faiblesse de la surveillance de ses côtes, l’Afrique est touchée de plein fouet par les conséquences de ce fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Lors d’une concertation en décembre dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise, ils ont lancé un appel aux autorités chinoises pour qu’elles mettent un terme aux pratiques de pêche illégale qui font perdre une partie des 24 milliards de dollars générés par la pêche chaque année.
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