Egypte
En Egypte, le pouvoir de plus en plus hostile à la critique. Hicham Geneina, ancien président de l’organisme de contrôle des comptes publics, veint de l’appernder à ses dépens.
Son procès ne démarrera pas avant mardi, a-t-on appris de sources judiciaires. Pour avoir dénoncé l‘étendue de la corruption au sein de l’Etat, Il est accusé de “diffusion de fausses informations”.
Le président Abdel Fattah al-Sissi à l’issue de plusieurs mois de polémique a démis le magistrat de ses fonctions en mars. Il avait chiffré à près de 60 milliards d’euros le coût de la corruption publique de 2012 à 2015.
La corruption gagne l’Egypte qui se place au 94e rang mondial sur 175 pays, selon le classement annuel des niveaux de corruption de l’ONG Transparency International.
Geneina avait été nommé à son poste par le président islamiste Mohamed Morsi renversé en 2013 par Al-Sissi, alors chef de l’armée.
Le président Sissi dirige le pays d’une main de fer, réprimant implacablement toute opposition. A plusieurs reprises, il a souligné la nécessité de lutter contre la corruption.
01:55
Ligue des champions : Al Ahly et Espérance de Tunis prêts pour la finale
01:27
Naufrage en Méditerranée : 9 Égyptiens face à la justice grecque
01:00
CIJ : l'Égypte s'associe à la plainte sud-africaine contre Israël
00:53
Niger : l'audience sur l'immunité de Mohamed Bazoum reportée au 7 juin
Aller à la video
Liverpool : retour victorieux de Salah contre Tottenham
01:32
Liverpool : le différend avec Salah "résolu", affirme Klopp