Burundi
L’Union africaine a encore appelé vendredi au déploiement d’une force de police internationale au Burundi. Cet appel est contenu dans un rapport de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples publié vendredi.
“En plus d’augmenter le nombre d’observateurs militaires et des droits de l’homme de l’Union africaine (au Burundi, NDLR), le déploiement d’une force de police internationale est nécessaire”, ont indiqué les experts de l’Union africaine. Cette force aura pour mission de contribuer à la fin du cycle de violence que connaît le Burundi, et, précisent-ils, ‘‘d’assurer la protection des habitants dans les zones les plus touchées par les violences”.
De son côté, l’ONU a répertorié pas moins de 345 cas de torture et mauvais traitements depuis le début de cette année au Burundi. A l’instar de l’Union africaine, les Nations unies avaient également annoncé l’envoi des policiers sur place.
Quant à l’Union africaine, elle avait renoncé, fin 2015, au déploiement d’une force militaire face à l’opposition du pouvoir burundais.
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La crise politique qui sévit au Burundi depuis l’annonce de la candidature puis la réélection du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat, a déjà fait plus de 500 morts et contraint environ 27 000 Burundais à prendre le chemin de l’exil.
La situation reste toujours dans l’impasse, alors que le dialogue interburundais reprend ce samedi, à Arusha, en Tanzanie. Mais, ce sera sans l’opposition qui refuse d’y participer.
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