Nigéria
Le ministre de la Santé du pays a lancé l’alerte et appelé les populations à plus de vigilance.
Le syndrome de Stevens-Johnson a déjà fait un mort au Nigeria : un athlète du nom de Fedeshola Adedayo. Une situation qui a davantage alerté les autorités sanitaires du pays, même si une autre personne également atteinte de la maladie, réagirait positivement au traitement.
Le ministre nigérian de la Santé, Prof Isaac Adewole, a appelé les populations à être prudentes dans leur consommation de médicaments et à éviter l’auto-médication. “ Nous devons trouver un moyen de communiquer avec les Nigérians, ils doivent tous être conscients de cette maladie dangereuse. Et le rôle du gouvernement, c’est d‘éclairer la société en essayant d’augmenter la prise de conscience et d’améliorer la qualité de vie”, a-t-il déclaré lors d’un point presse vendredi à Abuja.
En effet, le syndrome de Stevens-Johnson est une maladie provoquée par des médicaments, surtout les sulfamidés. Elle survient de façon brutale et se caractérise par de la fièvre, une altération de l‘état général et des céphalées. Les principaux symptômes sont des lésions cutanées, des muqueuses qui apparaissent dans la bouche, les yeux, le nez, la gorge, le pénis, la vulve et/ou l’anus. Cette infection peut même toucher des organes internes. Des manifestations qui nécessitent une hospitalisation.
C’est la première fois que ce syndrome fait son apparition au Nigeria. Mais pour l’heure, aucun traitement spécifique n’existe contre ce mal. Toutefois, l’une des mesures de traitement est l‘éviction du médicament responsable du syndrome, ou encore le traitement local des différentes lésions.
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