Corée du Sud
À Séoul, le parti au pouvoir a perdu la majorité aux élections législatives, une première depuis plus d’une décennie. Cette défaite sonne comme un camouflet pour la présidente à un peu moins de deux ans de la fin de son mandat.
Selon les résultats issus du dépouillement de la quasi-totalité des votes, le parti présidentiel sud-coréen perd la majorité à l’Assemblée nationale. Le mouvement conservateur Saenuri, majoritaire depuis 16 ans, aurait obtenu 122 sièges sur les 300 disponibles, à l’issue des élections législatives de mercredi. Son principal opposant, le social-libéral Minjoo, le devance d’un siège. Auparavant, le parti de la présidente Park-Guen Hye était majoritaire avec 152 sièges.
Pour le KIM Chong-In, le gouvernement a été puni parce qu’il n’arrive pas à résoudre les problèmes de la population. En toile de fond de cette élection, les problèmes économiques du pays, le taux de chômage en hausse, la perte de compétitivité, mais aussi la menace grandissante du voisin nord-coréen. Cette défaite est aussi celle de la présidente Park-Guen Hye, fondatrice du parti au pouvoir. Alors qu’il lui reste un peu moins de deux ans de mandat, la fin de son exercice pourrait être rendue très compliquée par ce nouveau rapport de force.
Ce scrutin marque également l’affirmation du tout jeune Parti du peuple comme troisième force politique du pays. Avec ses 38 élus, cette formation née d’une scission du Minjoo, le principal parti de l’opposition, pourrait jouer les arbitres au cours d’une 20e législature qui retrouve le tripartisme pour la première fois depuis 1996.
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