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Soudan du Sud : Amnesty réclame justice pour des morts imputés à des soldats

Soudan du Sud : Amnesty réclame justice pour des morts imputés à des soldats

Sud-Soudan

L’ONG internationale, dans un rapport publié ce vendredi, exige des poursuites contre les auteurs du drame.

Amnesty International demande que les auteurs des massacres d’octobre 2015 dans une église de l’Etat d’Unité au Soudan du sud soient poursuivis en justice.

Ce jeudi, l’ONG dans un rapport, a qualifié de crime de guerre la décision de soldats gouvernementaux sud-soudanais de tuer plus de 60 hommes et enfants entassés dans un conteneur de marchandises placé en plein soleil, l’année dernière.

Le document s’appuie sur les témoignages de 23 personnes qui ont vu les victimes être poussées de force à l’intérieur du conteneur, les mains attachées, ou qui ont vu les corps être enlevés puis jetés.

Soudan du Sud: 60 personnes asphyxiées dans un conteneur en octobre 2015 https://t.co/wuSRJqztUF #AFP pic.twitter.com/llvqxujJHI

— Agence France-Presse (@afpfr) 11 mars 2016

D’après Amnesty, des parents de victimes ont expliqué qu’il s’agissait essentiellement “de gardiens de troupeaux, de commerçants et d‘étudiants”. Leurs corps ont ensuite été jetés sur un terrain vague, où des enquêteurs de l’ONG ont retrouvé “les restes de plusieurs squelettes disloqués encore dispersés sur le sol”.

Dès le début du scandale, le gouvernement avait démenti l’ensemble de ces accusations.

Au Soudan du Sud, des conteneurs métalliques sont souvent utilisés comme cellules de fortune. Dans l‘État d’Unité où s’est produit le drame, les températures dépassent fréquemment les 40° en journée.

Plus de 60 hommes délibérément asphyxiés par l'armée au Soudan du Sud https://t.co/bxomrEdQjI

— RTBF info (@RTBFinfo) 11 mars 2016

Le Soudan du Sud est devenu indépendant du Soudan en juillet 2011, après des décennies de conflit avec Khartoum. Mais le plus jeune pays du monde a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque le président Salva Kiir a accusé son ancien vice-président Riek Machar de fomenter un coup d‘État.

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