France
Les autorités françaises ont commencé, vendredi, à sensibiliser les migrants sur le démantèlement imminent du camp de Calais.
Le tribunal administratif de Lille a validé, jeudi 25 février, l‘évacuation partielle du camp ordonnée par le gouvernement. Cette décision était contestée en référé par 10 associations et 250 migrants.
L’expulsion concerne la zone sud de la « jungle » et ne s’appliquera cependant pas aux « lieux de vie ». Selon l’ordonnance, il s’agit des « lieux de culte, d’une école, d’une bibliothèque, d’un abri réservé à l’accueil des femmes et des enfants, des théâtres, d’un espace d’accès au droit et d’un espace dédié aux mineurs ».
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a salué une décision qui conforte « en tout point la démarche de mise à l’abri des migrants de Calais et de résorption du campement de la lande engagée par l‘État ». Il a aussi assuré que le gouvernement ne procédera pas à “une évacuation brutale par la mobilisation de bulldozers en disséminant les migrants partout sur le territoire du nord de notre pays ».
Du côté des associations, la décision de justice a été reçue de façon mitigée. Un responsable de MSF a dit être déçu car, pense-t-il “la décision de justice précipite les choses et on va devoir en plein hiver déménager beaucoup de monde”
Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique, parle pour sa part d’une « rupture de confiance entre migrants et gouvernement ».
Selon la Préfete du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, entre 800 et 1 000 migrants vivent dans la zone sud. Au total, ils sont 3700 à vivre dans la « jungle de Calais”, toujours selon elle ».
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