Afrique du Sud
Les avocats du président sud-africain reconnaissent que leur client n’a pas respecté les règles relatives à l’utilisation des fonds publics.
Le camp de Jacob Zuma enclenche des manoeuvres de marche-arrière dans l’affaire de l’utilisation des deniers publics pour la réhabilitation de son ranch de Nkandla, province du KwaZulu-Natal. Les avocats de l’homme d’Etat controversé ont fait savoir à la Cour constitutionnelle que leur client consent à rembourser les frais des travaux qui ont été pris en charge par le contribuable, et qui n’ont pas trait à la sécurité.
L’un des conseils, Jeremy Gauntlett a précisé que le président Zuma a eu tort de passer outre les recommandations de la médiatrice de la République. Cependant, il a souligné qu’il n’y a pas eu d’atteinte à la Constitution comme le prétendent ses adversaires.
Ces nouveaux développements interviennent une semaine après que Jacob Zuma a annoncé sa volonté de rembourser une partie de l’argent public dépensé.
Le communiqué de la présidence indiquait que le chef de l’Etat souhaite trouver une solution pacifique au conflit qui l’oppose à l’organisme en charge de veiller à la bonne utilisation des deniers publics.
Le président Zuma est soumis à la pression de deux partis d’opposition depuis le début de l’année sur l’affaire dite de Nkandla. Ces derniers ont manifesté mardi dernier devant la Cour constitutionnelle afin qu’elle condamne les agissements du chef de l’Etat.
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