Congo
La vie de la journaliste indépendante Rosie Pioth, ancienne collaboratrice d’Africanews, est aujourd’hui menacée.
En cause : une série d’enquêtes sensibles qu’elle mène sur les attentats à la bombe survenus à Brazzaville en 1982. Quarante-trois ans après les faits, la directrice de Fact Checking Congo a choisi de donner la parole aux victimes, toujours en attente de justice, dans le cadre de son travail journalistique.
Mais cette initiative a rapidement été freinée par des sources non identifiées. Selon plusieurs, celles-ci auraient commencé à exercer une pression croissante sur la journaliste.
Dans un communiqué publié en début de semaine, l’Association professionnelle Journalisme et Éthique Congo (JEC) s’est alarmée de la situation. Elle affirme que Rosie Pioth craint pour sa sécurité et celle de ses proches. Difficilement joignable, la journaliste vit entre peur et incertitude. La JEC dénonce une situation où, paradoxalement, faire son métier devient un acte risqué, et invite les autorités à garantir la liberté de la presse.
Malgré ces intimidations, le premier épisode de la série a bien été publié le 17 juillet dernier sur le site Fact Checking Congo. La publication des prochains volets reste cependant incertaine. La JEC condamne fermement toute tentative de musellement, rappelant que ces actes d’intimidation portent non seulement atteinte à la liberté de la presse, mais ternissent également l’image de la République du Congo, actuellement classée 71e sur 180 par Reporters sans frontières.
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