Cofnlit Israël - Iran : le cessez-le-feu semble tenir malgré les premières violations

Le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran semble tenir en dépit des premières violations.

Le président américain Donald Trump a affirmé qu'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël était "en vigueur" mardi, après avoir exprimé sa profonde frustration à l'égard des deux parties et les avoir accusées de violer l'accord qu'il a négocié.

Israël avait auparavant accusé l'Iran d'avoir lancé des missiles dans son espace aérien après l'entrée en vigueur de la trêve.

L'armée iranienne a nié avoir tiré sur Israël, ont rapporté les médias d'État. M. Trump a exprimé sa colère et sa frustration en déclarant aux journalistes à la Maison Blanche qu'Israël, un proche allié, et l'Iran avaient tous deux violé le plan de cessez-le-feu.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quant à lui déclaré qu'il avait renoncé à des frappes plus sévères contre l'Iran après s'être entretenu avec M. Trump. "À la suite de la conversation entre le président Trump et le Premier ministre Netanyahou, Israël s'est abstenu de toute attaque supplémentaire", a déclaré le bureau de M. Netanyahou.

La Russie se dit prête à contribuer au règlement du conflit.

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré que Moscou était prêt à contribuer au règlement du conflit entre Israël et l'Iran, mais qu'il n'agirait pas en tant que médiateur. M. Lavrov s'est exprimé mardi à Moscou. Il a également affirmé qu'il n'y avait aucune preuve que l'Iran préparait une attaque contre Israël avant que ce dernier ne l'attaque.

Les analystes estiment que la réaction discrète de la Russie à l'attaque américaine contre les sites nucléaires iraniens, sans aide militaire apparente, risque de décevoir l'Iran. Elle reflète également la diminution de l'influence de la Russie au Moyen-Orient.

Le Kremlin s'est insurgé contre les suggestions d'abandon ou de négligence à l'égard de l'Iran. Mardi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a démenti les affirmations selon lesquelles Moscou n'aurait pas apporté un soutien significatif.