Azerbaïdjan
Quel montant allouer aux pays en développement pour leur permettre de passer à l’énergie durable ? Le sujet est au cœur des échanges de la COP 29 sur le climat qui se poursuit à Bakou, en Azerbaïdjan.
Alors que la COP 29 sur le climat bat son plein à Bakou, en Azerbaïdjan, les experts estiment à 1 000 milliards de dollars le budget nécessaire à allouer aux pays en développement pour leur permettre de passer à une énergie durable. Un montant bien loin des 1300 milliards de dollars demandés par les pays concernés.
Pour Ali Mohamed, envoyé spécial du Kenya pour le changement climatique, cette situation est incompréhensible. "Cette proposition s'appuie sur des faits vérifiés par des experts et des agences des Nations unies, y compris la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques” déclare-t-il.
Les pays développés devront donc tripler, voire quadrupler leurs efforts financiers. Un élément essentiel qui plonge pourtant les négociations dans l’impasse.
“Les échanges auraient dû être plus efficaces car des millions de personnes dans le monde, en particulier dans les pays en développement, les pays vulnérables attendent et espèrent les résultats de cette COP, affirme Ali Mohamed. Ce n'est pas encourageant de continuer à négocier sur un tel sujet alors que c’est la vie de million de personnes qui est en jeu. Des millions de personnes sont déplacées chaque année et la situation ne fait qu'empirer.”
La subvention requise devrait permettre de réduire la dépendance au pétrole des pays en voie de développement, faire face à la transition énergétique et aux catastrophes climatiques, en construisant des bâtiments plus solides et en développant des méthodes de culture résistantes à la sécheresse.
01:11
Brésil : à Rio, les dirigeants du G20 se réunissent en écho à la COP29
01:44
Le Libéria veut améliorer ses statistiques agricoles
01:00
No Comment. À la COP29, les activistes s’opposent aux crédits carbone
01:28
COP29 : des manifestants dénoncent un "colonialisme climatique"
01:26
Zimbabwe : une agriculture alternative face à la sécheresse