Somaliland
Plus d’un million d’électeurs sont attendus dans les bureaux de vote du Somaliland aujourd’hui pour élire leur président.
Retardé de deux ans, ce scrutin clé intervient alors que la région séparatiste somalienne est en proie à des tensions politiques.
Les médias locaux ont montré des électeurs faisant la queue pour voter, nombre d'entre eux déclarent vouloir une économie plus forte et davantage d'emplois, entre autres priorités locales.
Le président Muse Bihi Abdi, du parti Kulmiye au pouvoir, brigue un second mandat après sept années au cours desquelles il s'est efforcé d'obtenir la reconnaissance internationale du Somaliland.
Abdirahman Mohamed Abdullahi, du parti Waddani, principal parti d'opposition, a fait campagne sur un programme de réformes démocratiques et de cohésion sociale, tandis que Faisal Ali Warabe, du parti de la justice et du bien-être, plaide en faveur d'un gouvernement d'unité nationale.
Le Somaliland, qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991 au milieu d'un conflit, a conservé son propre gouvernement, sa monnaie et ses structures de sécurité malgré l'absence de reconnaissance internationale. Au fil des ans, la région s'est dotée d'un environnement politique stable, contrastant fortement avec les luttes incessantes de la Somalie contre l'insécurité.
Près de 30 observateurs internationaux répartis dans tous les pays surveilleront le bon déroulement du vote dans plus de 2000 bureaux.
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