Rwanda
Le Rwanda fait un pas important vers l'innovation en énergie nucléaire en signant un protocole d'accord avec la société américaine NANO Nuclear Energy Inc..
L'Office rwandais de l'énergie atomique (RAEB) a annoncé le 14 août avoir conclu un protocole d'accord avec NANO Nuclear Energy Inc., une entreprise américaine spécialisée dans les microréacteurs, pour déployer des petits réacteurs modulaires et des microréacteurs au Rwanda, en Afrique de l'Est.
Ces technologies, telles que les réacteurs ZEUS et ODIN, pourraient transformer le paysage énergétique du Rwanda en offrant une source d'énergie propre et durable.
En plus du déploiement de ces technologies, NANO Nuclear s'engage à développer l'ensemble de l'écosystème nucléaire du pays. Cela inclut la fourniture d'une assistance technique, la formation et la mise en place de programmes éducatifs pour renforcer l'expertise locale dans le domaine nucléaire.
En collaboration avec le Centre d'énergie nucléaire de Cambridge au Royaume-Uni, l'entreprise vise à créer une industrie nucléaire nationale autonome et sécurisée.
Selon Fidele Ndahayo, PDG de l'Office rwandais de l'énergie atomique, "cet accord positionne le Rwanda pour embrasser les technologies nucléaires lorsqu'elles seront disponibles sur le marché."
Ce partenariat s'inscrit dans une série d'accords similaires, comme celui signé en 2023 avec l'entreprise nucléaire germano-canadienne Dual Fluid pour le développement d'un réacteur de démonstration au Rwanda. Ce protocole renforce la stratégie du Rwanda de devenir un leader régional en technologies nucléaires avancées, tout en stimulant la croissance économique.
01:23
États-Unis : Clap de fin pour l’USAID, pilier de l’aide internationale depuis 1961
01:43
USA : les demandes de visas d'athlètes cubains, refusées
01:26
Nucléaire : l'Iran refuse tout inspecteur de l'AIEA sur son sol
Aller à la video
Iran : l'uranium intact malgré les frappes américaines, selon un rapport européen
01:14
Le Mali et la Russie scellent un accord sur l’énergie nucléaire
01:42
En Turquie, l'appréhension face à un éventuel afflux de réfugiés iraniens