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Haïti : la police encore attaquée, les dirigeants de Caraïbes mobilisés

Des membres de l'Unité de sécurité générale du Palais national établissent un périmètre autour de l'une des trois gares du centre-ville, à Port-au-Prince, le 9 mars 2024   -  
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Haïti

Haïti toujours sous la coupe des gangs. La tension est vive alors que la communauté internationale peine à se mettre au chevet de ce pays dont la police ne peut contenir la puissance de feu des bandes armées.

Des policiers haïtiens patrouillent sur le Champ de Mars, protégés par un véhicule blindé à Port-au-Prince. La capitale haïtienne est devenue le théâtre d’affrontements entre gangs. Mais aussi entre ces hommes armés et les forces de polices.

Samedi, une femme gisait dans la rue après avoir reçu u ne balle à la jambe lors des échanges de tirs entre les gangs et la police. Alors que des familles fuyaient la capitale livrée au chaos.

"Ils (les gangs) sont venus avec de gros fusils. Nous n'avons pas d'armes et nous ne pouvons pas nous défendre. Nous souffrons tous, les enfants aussi", tempête un habitant de  Port-au-Prince, sous couvert d'anonymat. 

Les dirigeants des Caraïbes ont appelé à une réunion d'urgence en Jamaïque avec les États-Unis, le Canada et la France, lundi, afin de trouver une issue à la spirale de la violence des gangs dans le pays.

"D'après nos rapports, la situation sur le terrain reste désastreuse et nous préoccupe beaucoup. Dans le même temps, nous avons pris la décision, en tant que communauté, d'écrire aux chefs d'État et de gouvernement des principaux pays avec lesquels Haïti est engagé en tant que partenaire clé, les invitant à rencontrer les chefs de la CARICOM à Kingston, en Jamaïque, le lundi 11 mars, afin d'aborder d'urgence cette situation et toutes les autres questions essentielles à la stabilisation et à la sécurité, ainsi qu'à la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence au peuple haïtien.'', a déclaré Mohamed Irfaan Ali, président de la Guyane et président de la CARICOM.

Depuis l’intensification de la violence dans le pays, au moins 15 000 personnes ont été obligées d’abandonner leurs habitations.

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