Egypte
À mesure que la fin de la COP africaine approche, les activistes pour le climat maintiennent la pression sur les leaders mondiaux qui doivent livrer d'ici vendredi prochain une déclaration sur les engagements à prendre pour réduire le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Il est urgent affirme cette activiste que cet objectif soit évoqué et respecté.
Nous avons vu des gouvernements et différents décideurs dans ces salles au cours de la semaine dernière, et nous ne pensons pas que les gens comprennent le type d'urgence dont il s'agit. ..... Notre principale revendication est de traiter la crise climatique comme une crise sanitaire et d'éliminer progressivement tous les combustibles fossiles dans le monde. Sans politique, sans poser de questions. C'est la seule chose qui puisse sauver nos patients.
Alors que chaque dixième de degré entraîne une multiplication des catastrophes climatiques, l'engagement pris à Paris en 2015, semble être remis en cause par certains pays pollueurs. Le monde se dirige vers un réchauffement catastrophique de 2,8 °C.
Nous disons aux pays du Nord, nous vous observons et nous n'allons pas abandonner. Nous n'allons pas quitter la COP sans nous battre, sans nous battre pour les 1,5 pour rester en vie ajoute une autre activiste.
Autre point crucial au cœur des négociations, la revendication des pays en développement de la création d'un mécanisme dédié pour financer les pertes et dommages déjà subis en raison des impacts du réchauffement.
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