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Kenya : Nairobi en proie à une hausse de la criminalité

Kenya : Nairobi en proie à une hausse de la criminalité
Des policiers kényans se déploient pour faire respecter la fermeture des bureaux de vote lors des élections générales à Eldoret, le 9 août 2022   -  
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Brian Inganga/Copyright 2022 The AP

Kenya

De hauts responsables kényans ont promis lundi de lutter contre la criminalité dans la capitale Nairobi et d'autres villes du pays après une hausse des vols et agressions, souvent en plein jour, rapportés par les habitants.

"Un petit groupe de criminels armés de couteaux et d'autres armes terrorise les citoyens de cette ville et de quelques autres centres urbains", a déclaré à la presse le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Kithure Kindiki.

Nairobi, avec une population de plus de quatre millions d'habitants, porte depuis longtemps le peu enviable surnom de "Nairobbery", même si les taux de criminalité se sont améliorés ces dernières années.

Mais selon M. Kindiki, la ville est "désormais témoin d'une activité criminelle croissante". Il s'est engagé à lutter contre les gangs de jeunes qu'il accuse d'être responsables de la vague de criminalité.

Le nouvel inspecteur général de la police kényane, Japhet Koome, qui a pris ses fonctions la semaine dernière, a aussi lancé un ultimatum à quiconque serait en possession d'armes à feu, donnant un mois aux personnes concernées pour les rendre.

Les chiffres officiels sur les taux de criminalité n'étaient pas disponibles dans l'immédiat.

Sur les réseaux sociaux, des Kényans ont raconté leurs expériences, certains dressant des listes des quartiers les plus dangereux de Nairobi, comprenant notamment le quartier central des affaires.

Jane Ndung'u, responsable des ventes et de la publicité dans une société de relations publiques à Nairobi, a par exemple rapporté que des voyous l'avaient menacée avec un couteau et lui avaient volé son sac à main et son ordinateur portable sur une route principale du centre.

"C'est scandaleux que la police ne fasse rien quand des criminels terrorisent les gens en plein jour", a-t-elle dit à l'AFP.

Un médecin de l'hôpital national Kenyatta a quant à lui rapporté sur les réseaux sociaux qu'un nombre croissant de patients étaient admis pour des blessures à l'arme blanche.

Selon ce médecin, Lilian Munya, l'hôpital reçoit chaque jour en moyenne entre quatre à sept personnes ayant été blessées par un coup de couteau lors d'une agression.

"Sachez que ces voyous volent en plein jour. Si vous résistez, vous serez poignardé ou tué aussi sec. Conseillez à vos amis et familles d'éviter de marcher seul ou de rester tard dans ces endroits", a-t-il prévenu dans un billet sur Facebook, devenu viral.

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