Tunisie
Des réfugiés et demandeurs d"asile s'étaient rassemblés lundi devant le bureau du haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Zarzis, la ville côtière dans le sud-est de la Tunisie. Ils réclamaient pour la plupart d'entre une évacuation vers d'autres pays et dénonçaient le mauvais traitement infligé par le HCR.
"Nous n'avons pas de problème avec les citoyens ni avec le gouvernement tunisien. Notre problème, c'est le HCR, qui nous a forcés, nous les réfugiés, à rester ici pendant tout ce temps, nous faisant perdre des années de notre vie. Il y a des réfugiés qui sont en Tunisie depuis 5 ou 7 ans. Le HCR nous marginalise complètement, nous maltraite et se comporte de manière inhumaine" explique un réfugié.
La majorité de ces personnes ont été secourues au large de la Tunisie après le chavirage des embarcations qui les transportaient lors de tentatives d'immigration vers l'Europe. Selon des statistiques du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, sur les neuf premiers mois de 2021, les garde-côtes tunisiens ont intercepté environ 19 500 candidats à la traversée de la Méditerranée. Sur son site le conseil tunisien pour les réfugiés, active dans le domaine de l'asile comptabilise plus de 9 000 réfugiés et demandeurs d'asile.
La Tunisie n’extrade pas les réfugiés vers leur pays d’origine s'appuyant sur la ratification de la convention internationale de 1951 relative aux droits des réfugiés et les législations qui protègent le droit des réfugiés. Mais dans ce pays, le HCR, déplore l’absence d’un cadre législatif garantissant la protection des réfugiés en Tunisie.
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