Guinée-Bissau
Les habitants de Bissau réagissent après l’échec de la prise du pouvoir par une frange de militaires mardi dans leur pays. Des hommes lourdement armés qui pendant environ 5 heures, ont donc tenté de mettre fin au régime du président Umaro Sissoco Embalo, coincé dans le palais du gouvernement avec son Premier ministre notamment.
Au lendemain de cette tentative de putsch, c’est l’incompréhension dans les rues de Bissau la capitale d’un pays au passé riche en coup de force. Le dernier ayant eu lieu, il y a une décennie.
"Hier, je me suis enfui quand j'ai entendu des coups de feu. J'ai vraiment couru pendant longtemps. Les jeunes doivent arrêter de faire ce genre de choses. Je veux que cela cesse une fois pour toutes.", explique Adama Aorreia, technicienne de surface.
D’autres habitants de la capitale s’inquiètent des conséquences de cette instabilité récurrente sur le plan socio-économique.
"Personne n'acceptera d'investir dans un pays où il n'y a pas de paix. Sans parler des autres conséquences, j'ai peur que nos études soient interrompues, ce qui nous fera perdre beaucoup de temps. C'est très compliqué.", regrette l’étudiant Tcharles Mendes.
Si aucun bilan n’est encore disponible, le président bissau-guinéen a néanmoins parlé de ‘’ beaucoup de morts’’ lors de sa prise de parole après l’attaque.
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