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D'ici deux ans, l'exploration pétrolière de la zone économique exclusive de l'île Maurice entrera dans sa phase opérationnelle. La loi donnant accès à ces recherches a été adoptée par le Parlement.
L'archipel voit dans cette aventure pétrolière une seconde option à la dépendance de son économie au tourisme. Ce secteur compte pour 24% du Produit Intérieur Brut (PIB). Mais les activistes environnementaux s'y opposent fermement. Pour eux, l'exploitation de gisements de pétrole constitue une atteinte à la vie.
L'Offshore Petroleum Bill, qui permet l'exploitation du pétrole dans la zone économique exclusive mauricienne, a été voté par les députés. Cette loi abroge ainsi la Petroleum Act de 1970. Elle prévoit la conduite d'activités pétrolières dans les fonds marins de l'île Maurice et vise à réguler les explorations dans les eaux territoriales.
Une société française a été chargée de mener des études géoscientifiques. Quatre permis de droit de propriété doivent encore être alloués pour explorer et éventuellement extraire du pétrole. La zone économique exclusive est une bande de mer ou d'océan située entre les eaux territoriales et les eaux internationales, sur laquelle un État riverain dispose de l'exclusivité d'exploitation des ressources.
L'Île Maurice possède l'une des plus grandes zones économiques exclusives au monde. Elle s'étend sur près de 2\deux millions de kilomètres carrés. Pour s'assurer de conserver ses droits souverains sur les réserves de pétrole, le gouvernement mauricien a intégré une garantie au projet de loi. Cependant, certains Mauriciens ne voient pas ce dernier d'un bon œil. Les militants écologistes, notamment, y sont farouchement opposés
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