Soudan
Dix jours après son coup Etat, l’armée soudanaise a annoncé jeudi, la formation imminente d’un nouveau gouvernement. Le général Abdel Fattah al-Burhane, nouvel homme fort du pays semble donc faire fi des appels en faveur du dialogue, et du retour des civils au pouvoir lancés par la communauté internationale pour tenter de sortir le pays de la crise.
Le Soudan tourne au ralenti, des opposants au régime militaire ayant appelé à la désobéissance civile. Des manifestations en faveur du retour des civils au pouvoir sont réprimées dans le sang. Au moins 12 personnes ont tuées alors que des centaines d’autres ont été blessées selon l’association des médecins du pays.
Des ministres de l’ancien gouvernent sont toujours portés disparus alors que l’ex-premier ministre Abdallah Hamdok, demeure en résidence surveillée. Dimanche, il a réclamé la réhabilitation de son gouvernement. De leur côté, diplomates, hommes d'affaires, universitaires ou journalistes tentent de jouer les médiateurs, mais sans grand succès pour le moment.
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