Algérie
Annoncé pour ce jeudi, le procès de l'assassinat du Français Hervé Gourdel se tiendra probablement le 18 février prochain.
Ce guide de haute montagne avait été décapité en septembre 2014 par le Jund al-Khilafa, un groupe djihadiste ayant prêté allégeance à l'Etat islamique. Quatorze personnes sont poursuivies, dont plusieurs par contumace. Un seul suspect impliqué dans l'enlèvement et l'exécution du Français, l'Algérien Abdelmalek Hamzaoui, devrait comparaître à l'ouverture du procès devant le tribunal de Dar El Beïda, en banlieue d'Alger. Capturé après le drame, il risque la peine de mort.
Hervé Gourdel s'était rendu en Algérie à l'invitation d'accompagnateurs pour explorer un nouveau site d'escalade, lorsqu'il fut kidnappé le 21 septembre 2014. Sa dépouille fut retrouvée le 15 janvier 2015, à une vingtaine de kilomètre du lieu du rapt, dans le massif touristique du Djurdjura, en Kabylie.
Dans les mois suivant la mort du Français, environ 3 000 soldats avaient été déployés dans la région et plusieurs djihadistes avaient été tués. Parmi eux, le chef présumé de Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, et son successeur, Bachir Kharza.
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