Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Ouganda : la présidentielle vue par la rue

des ougandais à Kampala   -  
Copyright © africanews
AFP

Ouganda

**C’est la dernière ligne droite en Ouganda avant la présidentielle de jeudi. Affiche et messages électoraux sont de plus en plus visibles dans les rues de Kampala. **

Environ 18 millions d’électeurs sont attendus aux urnes le 14 janvier. Yoweri Museveni, 76 ans, au pouvoir depuis 1986 est candidat à sa propre succession. Il a pour principal adversaire, un chanteur, Bobi Wine, âgé de 38 ans. A quelques jours du scrutin, des ougandais livrent leurs pronostics mais aussi leurs attentes.

"Celui qui pourrait gagner, selon la situation dans laquelle nous sommes maintenant, pourrait être Bobi Wine.", explique Evanez Kibirige, conducteur de moto.

Dans les rues de Kampala, par contre, de nouveaux posters égrènent chaque jour le compte à rebours séparant le pays de la réélection annoncée le 14 janvier du président Museveni qui arbore un sourire discret et l'un de ses éternels chapeaux à large bord.

"Nous sommes certains de la victoire", le 14 janvier, a déclaré l'ex-guérillero.

Ses dix adversaires de l'opposition ne peuvent en dire autant, eux qui ont accusé Museveni et son parti, le Mouvement de la résistance nationale (NRM), d'avoir totalement faussé la compétition électorale. La campagne électorale devait donc être "scientifique", selon la commission et se tenir sans les grands rassemblements traditionnels. Mais l'opposition a vite dénoncé le fait que ces règles ne s'appliquaient pas au candidat-président.

Le pays connaît en effet une campagne à double vitesse. Des meetings des opposants sont interdits au nom de la lutte contre le coronavirus alors que les partisans de Museveni se réunissent pour soutenir leur ‘’champion’.

"Nous avons observé que les restrictions dues au Covid-19 avaient progressivement été mises en oeuvre de façon plus stricte pour réduire les activités de la campagne électorale de l'opposition d'une façon discriminatoire", a relevé vendredi la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme Ravina Shamdasani.

Voir plus