Afrique
Suspendre temporairement la dette des pays pauvres serait bénéfique pour les Africains, durement confrontés aux effets économiques pervers de la pandémie de coronavirus. C’est du moins le point de vue de Floribert Anzuluni, militant de la RDC.
Anzunuli (voir photo), coordinateur du mouvement citoyen Flimbi, s’interroge sur la gestion des fonds d’aide par les dirigeants des nombreux pays africains qui en bénéficient largement :
“Si ces fonds sont utilisés pour régler les problèmes sanitaires, si ces fonds sont utilisés pour équiper les hôpitaux qui aujourd’hui en RDC sont sous-équipés, si ces fonds sont utilisés pour aider les entreprises congolaises, les PME qui sont aujourd’hui en difficultés, si ces fonds sont bien utilisés, à cette condition-là uniquement, le peuple pourra ressentir les effets d’une telle décision.”
La problématique de la dette du continent africain prend sa source dans les années 1960. À l‘époque, les pays, fraîchement indépendants, héritèrent du lourd passif de la colonisation, contractant de ce fait des emprunts aux allures abyssales auprès de la Communauté internationale dans le but de donner vie à leurs économies.
L’allégement de la dette du continent avait jadis souvent été suivi d’un rebond des emprunts, qui atteignait parfois des niveaux vertigineux dans certains pays.
Aux dires des analystes, ce cercle vicieux est souvent le fait d’une élite corrompue. Mais il peut aussi être attribué à l’incompétence et à la dépendance des pays africains vis-à-vis de leurs produits de base, secteur bien connu pour l’instabilité de ses prix, sans oublier la faible marge bénéficiaire des ventes qui en découlent.
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