Soudan
Au Soudan, le service internet se fait rare. La connexion fournie par le réseau fixe de Sudatel à Khartoum est interrompu depuis les manifestations de grande envergure dans le pays, après la chute du président Omar El Béchir en avril dernier.
Ce blocage d’Internet est justifié par les militaires au pouvoir comme une solution adoptée pour garantir la sécurité du pays dans un contexte de crise.
L’accès à Internet et surtout à la 4G des portables est largement bloqué depuis la dispersion dans le sang le 3 juin d’un sit-in de manifestants, organisé devant le quartier général de l’armée pour réclamer un transfert du pouvoir aux civils.
Pas de Facebook, Twitter ou WhatsApp. C'est ce qui devient de plus en plus courant dans certains pays d'#Afrique (#Soudan, #Zimbabwe…) où les gouvernements ont périodiquement fermé l'Internet ou bloqué les plateformes de médias sociaux.https://t.co/HhNnj0yFTX pic.twitter.com/XXQTTRbDJS
— Aïchatou Mindaoudou (@AMindaoudou) 16 avril 2019
À Khartoum, une dizaine de jeunes, les yeux rivés sur leur portable cherchent désespérément à se connecter. Ils déplorent fortement cette interruption du service internet dans le pays.
“Ils ont coupé Internet pour que les gens ne puissent pas communiquer, pour les empêcher de se rassembler”, explique Mohamed, qui a participé aux manifestations.
Internet a joué un rôle important dans les manifestations visant à renverser l’ex-président soudanais. Le service a également contribué à mobiliser le peuple soudanais opposé au conseil militaire de transition.
De ce fait, Human Rights Watch a dénoncé le blocage d’Internet comme étant une “violation flagrante des droits humains”, soulignant que “dans bien des cas, des gouvernements cherchent à réprimer l’opposition”.
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