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Somalie : une soixantaine de shebab tués par une frappe américaine

Somalie

L’armée américaine a infligé de lourdes pertes aux islamistes shebab en Somalie. Environ 60 insurgés ont été tués dans une frappe le 12 octobre dans la région d’Harardhere, à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale Mogadiscio.

« Nous estimons actuellement que cette frappe aérienne a tué approximativement 60 terroristes », a indiqué dans un communiqué le commandement militaire américain en Afrique (Africom), précisant que le raid « n’a pas fait de mort ou de blessé parmi les civils ».

Cette attaque aérienne est la plus importante conduite par Washington contre les Shebab depuis celle du 21 novembre 2017. Une centaine de terroristes avaient alors trouvé la mort dans l’attaque, selon l’armée américaine qui parle des frappes de « précision » effectuées en « soutien » au gouvernement somalien.

Avec ces opérations, l’Africom cherche à réduire la capacité de nuisance des shebab qui, d’après le Penthagone, utilise des parties du Sud et du Centre de la Somalie pour planifier leurs attaques et voler l’aide humanitaire. « Les frappes aériennes réduisent la capacité des shebab à préparer des attaques futures, déstabilisent leur réseau d’influence, et dégradent leur liberté de manœuvre dans la région », explique le commandement américain.

“Le péril shebab toujours aussi nuisible”

Depuis qu’ils ont été chassés de Mogadiscio en 2011, les islamistes ne cessent de multiplier les attentats dans le pays. Les derniers en date ont fait au moins seize morts à Baidoa, dans le sud-ouest du pays, à la veille juste de la frappe américaine. Même s’ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions, les islamistes contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicides, y compris dans la capitale somalienne, contre des cibles gouvernementales, sécuritaires ou civiles.

Malgré le soutien des Américains, les forces régionales ont encore du mal à éradiquer le spectre djihadiste. Les insurgés ont déjà réussi des coups de force faisant subir de lourdes perdes aux soldats de la coalition qui soutient Mogadiscio. En juin, par exemple, un soldat des commandos américains a été tué dans le Jubaland, région frontalière du Kenya, alors que des soldats somaliens, kényans et américains tentaient de déloger des combattants shebab. Quatre militaires américains et un soldat somalien avaient également été blessés, avait alors déclaré le commandement américain pour l’Afrique.

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