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Heineken et sa « promotion » de la prostitution en Afrique

Heineken et sa « promotion » de la prostitution en Afrique

Kenya

Le journaliste d’investigation Olivier van Beemen et auteur de Heineken en Afrique revient à la charge contre le géant brassicole, Heineken. Dans un article publié sur le site du Monde Afrique, l’auteur remet en cause la politique de « promotion » des produits de la marque, notamment celle qui met en scène des jeunes filles.

En août, Olivier van Beemen révélait dans les colonnes du Monde, suite à la publication de son livre Heineken en Afrique, que Heineken avait recruté des prostituées pour booster ses ventes, mettant ainsi en relief une culture de la facilité promue directement ou indirectement par Heineken. Suite à ces révélations, le groupe aurait promis des améliorations, notamment l’amélioration des conditions des « promotrices sur les marchés. Mais jusqu‘à ce jour, aucune n’aurait été respectée.

Après des entretiens avec des « promotrices » de la marque dans des bars et clubs au Kenya et au Nigeria, le journaliste a constaté une persistance du harcèlement sexuel et de la prostitution. « Mes supérieurs me disent que le client est roi. Il faut satisfaire tous ses vœux », a confié l’une d’elles qui dit avoir été poussé à entretenir des rapports sexuels avec des clients.

Pour Olivier van Beemen, la multinationale est au courant depuis au moins quinze ans des agressions sexuelles commises en Afrique. Mais rien n’est visiblement fait pour améliorer les conditions des « promotrices ». Une fois de plus, la marque néerlandaise présente depuis plus d’un siècle sur le continent promet de changer les choses. Parmi les changements annoncés, le troc des robes moulantes imposées aux jeunes filles contre des tee-shirts ou encore la mise en place d’une ligne téléphonique pour toutes les présumées victimes de harcèlement.

Pas de quoi convaincre l’une des filles interrogées par le journaliste. « Rien ne changera tant qu’on nous enverra dans certains bars et clubs », assène-t-elle.

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