Ouganda
Kampala sort les griffes et accuse l’UE d’ingérence dans ses affaires internes. En cause, l’adoption par le Parlement européen d’une résolution demandant l’annulation des poursuites contre les opposants politiques torturés.
Une résolution qui n’est pas du goût des autorités ougandaises qui la jugent inconcevable et dénoncent même une tentative de subversion de ses institutions.
Parmi les cas qui ont fait echo à cette résolution du Parlement européen figurent celui du chanteur et opposant ougandais Robert Kyagulanyi, connu sous le nom de Bobi Wine et de ses coaccusés.
A la suite de l’incident survenu le 14 août au cours duquel des pierres avaient été jetées sur le convoi du président Yoweri Museveni, ces derniers avaient été inculpés.
L’opposant Bobi Wine dont la détention a été décriée par des artistes et personnalités africaines dit avoir été torturé et violemment battu pendant sa détention. Des accusations rejetées par les autorités ougandaises.
Libéré sous caution, Kyagulanyi s’est ensuite rendu aux États-Unis d’où il a intensifié ses critiques à l‘égard du pouvoir.
Bien avant l’UE, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein avant de quitter son poste en août, avait appelé le gouvernement ougandais à s’assurer qu’une enquête indépendante soit menée après les évènements survenus en Ouganda.
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