Nigéria
Bukola Saraki, le président du Sénat se porte candidat à la présidentielle de février 2019 au Nigeria pour l’opposition, creusant davantage le fossé entre lui et le chef de l’Etat Muhammadu Buhari, également candidat à cette joute.
Saraki a fait l’annonce de sa candidature ce jeudi lors d’un événement politique dans la capitale Abuja. “J’ai décidé de répondre à l’appel de la jeunesse grouillante qui m’a demandé de me présenter à la présidence”, a-t-il déclaré aux jeunes venus l‘écouter.
“Je me présente avec la ferme conviction que j’ai les capacités de faire qu’il faut pour assurer une croissance (économique) aux Nigérians”, a-t-il ajouté, dans cette annonce que le pays attendait depuis plusieurs semaines.
Troisième personnalité politique du Nigeria après le chef de l’Etat et le vice-président, Bukola Saraki fait partie des parlementaires qui ont fait défection au parti au pouvoir, le All Progressives Congress (APC) pour rejoindre le Parti démocratique, opposition. C’est d’ailleurs sous la bannière de ce parti qu’il ira aux élections. Mais avant, il devra surmonter l’obstacle des primaires de l’APC.
Ce nouveau rebondissement dans la sphère politique nigériane vient accentuer une rivalité déjà importante entre le président du Sénat et le chef de l’Etat, la présidence accusant le Sénat de bloquer de nombreux textes de loi.
De son côté, le président du Sénat a dénoncé une “chasse aux sorcières” alors qu’il a été accusé d’avoir menti sur sa déclaration de patrimoine ou encore d’avoir payé des gangs armés dans son Etat d’origine, Kwara.
>>> LIRE AUSSI : Nigeria : le parti au pouvoir perd 1000 membres dans l‘État du Delta >>> LIRE AUSSI : Nigeria : Buhari trop vieux pour diriger le pays
01:10
Tunisie : l'opposition menace de boycotter la présidentielle
01:01
Niger : les avocats de Bazoum à la Cour d'Etat pour son immunité
00:59
Togo : l'heure au dépouillement des bulletins de vote
01:26
Législatives au Togo : un test pour Faure Gnassingbé
01:30
Togo : des élections sur fond de réformes controversées
01:03
Togo : vers une transition politique avec les élections législatives ?