Zimbabwe
Les risques d’intimidation contre les électeurs inquiètent à l’approche des élections du 30 juillet au Zimbabwe. Selon le Bureau des droits de l’homme de l’ONU, il y a eu des menaces de violence et de harcèlement dans le pays.
Les premières élections, après la destitution par l’armée de Robert Mugabe, sont surveillées de près par la communauté internationale.
“Nous demeurons toutefois préoccupés par le nombre croissant d’informations, faisant état d’intimidation des électeurs, de menaces de violence, de harcèlement et de coercition, y compris le fait que des personnes sont obligées d’assister à des rassemblements politiques. Il y a également eu l’utilisation inquiétante d’un langage désobligeant à l’encontre des candidates”, a déclaré Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies.
La campagne électorale s’est jusque-là déroulée sans grand incident. Pour la première fois depuis l’indépendance, Robert Mugabe ne figurera sur aucun bulletin de vote ce 30 juillet.
Vingt-trois candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême, parmi eux, Emmerson Mnangagwa du parti au pouvoir la ZANU-PF et le chef de l’opposition Nelson Chamisa qui a pu fédérer de “petits” partis d’opposition au sein d’une coalition.
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