Libye
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), basée à Tripoli, a annoncé lundi la suspension des exportations dans les deux ports restants de l’est du pays, ce qui doit aboutir à une perte de production de 850.000 barils/jour au total.
Le pétrole de l’est libyen n’est plus à vendre, jusqu‘à nouvel ordre. La compagnie nationale de pétrole, la NOC, a déclaré “l‘état de force majeure” sur les terminaux de Zouetina et d’al-Hariga. La mesure est entrée en vigueur ce lundi matin.
Il s’agit des 3e et 4e terminaux pour lesquels les exportations sont gelées après la suspension de ceux d’al-Sedra et de Ras Lanouf le 14 juillet.
L‘état de force majeure est une mesure extrêmement exceptionnelle. Elle permet à la compagnie pétrolière libyenne de décliner sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.
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L’entreprise est sous le contrôle du gouvernement d’union nationale reconnu par les Nations unies, mais est combattue par le maréchal Haftar. Les forces de ce dernier se sont emparées ces derniers jours des principaux terminaux pétroliers et les ont mis sous la tutelle des autorités parallèles.
Une décision qui avait déjà poussé le gouvernement de Tripoli à demander à l’ONU d’empêcher les exportations de pétrole en provenance de l’est du pays.
En attendant, la Compagnie pétrolière nationale ne cesse de voir sa production chuter. Lundi matin, elle estimait ses pertes à 850 000 barils par jour.
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