Congo
Accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, le général Jean-Marie Michel Mokoko pourrait se présenter ce mardi devant le juge au tribunal de grande instance de Brazzaville.
L’information a été donnée hier sur la page Twitter dédiée par le site congolais proche de l’opposition « Brazzanews » au candidat malheureux à la présidentielle anticipée du 20 mars 2016 remportée par Denis Sassou-Nguesso.
URGENT
Le président légitime du Congo , le Général Jean Marie Michel MOKOKO sera demain à 10h 30 devant la chambre d’accusation pour statuer sur le fameux procès politique dont le dossier est vide . https://t.co/LWgRngJNjk— BrazzaNews (@brazzanews) 9 avril 2018
En attendant la confirmation ou le démenti du gouvernement, cette nouvelle résonne comme un changement de stratégie. L’ancien chef d‘État-major général des forces armées congolaises (1978-1993) avait d’abord opté pour le silence à la veille de l’ouverture de la session criminelle le 29 mars dernier. “Répondant à une demande de m’interroger à nouveau, j’ai le regret de vous informer que je n’entends plus prendre part à la procédure en justice dirigée contre moi”, aurait écrit le général Mokoko dans une lettre manuscrite qui lui a été attribué et qui circulait sur les réseaux sociaux.
L’officier avait évoqué plusieurs raisons, dont le mépris de son immunité juridictionnelle que lui confèrent les décrets qui l‘élèvent à la dignité de grand-officier dans l’ordre du mérite congolais.
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