Afrique
WhatsApp a définitivement pris ses marques en Afrique. Avec plus d’un milliard d’utilisateurs par jour à travers le monde, le succès de l’application de messagerie instantanée n’en est pas moins retentissant en Afrique.
En 2017, l’Afrique a enregistré une croissance de 12 % d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux, portant ces utilisateurs à 191 millions sur le continent, selon un rapport des agences numériques We Are Social et Hootsuite. Parmi eux, environ 172 millions n’utilisent que deux plateformes appartenant à Facebook : WhatsApp et Messenger. La plus populaire reste inéluctablement WhatsApp utilisé un peu partout en Afrique, avec près d’une centaine de millions d’utilisateurs.
Avec les nombreux mouvements de contestations qui ont essaimé le continent l’an dernier, la plateforme a joué un rôle clé dans la circulation des informations, soient-elles parfois erronées. C’est notamment sur WhatsApp que des activistes se sont tournés pour sonner la mobilisation et ainsi éviter les violences policières lors de la distribution des tracts.
WhatsApp, c’est également un outil de business pour les petites entreprises à travers l’Afrique. Dans ce sens, Facebook a récemment lancé WhatsApp Business, une application autonome destinée aux propriétaires de petites entreprises à travers l’Afrique, l’Inde et le Brésil. Les détaillants du commerce en ligne l’ont également utilisé pour engager les clients et exécuter efficacement les retours et gérer les échecs de livraison.
Et la tendance pourrait aller croissante. Car, depuis janvier 2017 la pénétration d’Internet en Afrique a augmenté de plus de 20 %, atteignant plus de 73 millions de personnes supplémentaires. Le continent a également connu les taux de croissance les plus élevés au niveau mondial, les utilisateurs au Mali ayant sextuplé et plus que doublé au Bénin, en Sierra Leone, au Niger et au Mozambique.
Malgré ces belles promesses l’Afrique est toujours à la traîne en ce qui concerne la connectivité Internet. Dans certaines parties du continent, les forfaits haut débit mensuels restent élevés, entravant ainsi la rentabilité d’internet dans des secteurs comme la santé, l‘éducation ou encore les services financiers.
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