Ghana
Le mobile banking, futur fleuron de l‘économie ghanéenne ? Peut-être encore tôt pour le dire, mais l’engouement pour ce secteur laisse présager des perspectives intéressantes. Rien qu’en 2017, il a mobilisé plus de 30 milliards de dollars.
Opérateurs mobiles, utilisateurs, banques et Etat y trouvent pour leur compte. Sans doute ce qui explique le succès du mobile banking au Ghana. En 2017, les transactions dans ce secteur se sont portées à 34,6 milliards de dollars (155,8 milliards de cédis), contre 14,7 milliards de dollars (78,5 milliards de cédis) en 2016.
Une progression qui n’empiète en rien les intérêts des banques qui ont plutôt flairé le coup. La Bank of Ghana fait notamment état d’une hausse de 78 % des volumes des dépôts et des retraits également en 2017, avec des chiffres estimés à 218 millions de dollars (982 millions de cédis).
Un tel intérêt des banques est fondamental pour les utilisateurs qui peuvent désormais bénéficier de prêt à des conditions moins corsées, contrairement au système bancaire traditionnel. Si le mobile banking fait autant fureur, c’est aussi parce qu’il reçoit le soutien de l’Etat qui milite pour davantage d’inclusion financière. Ce que favorise la finance mobile.
Le mobile banking ne fait pas que recette au Ghana, mais également dans toute l’Afrique subsaharienne, notamment en Afrique anglophone. Le pionnier en la matière est sans doute l’entreprise kényane M-Pesa ; service utilisé par plus de 70 % de la population adulte et qui a célébré ses 10 ans en avril 2017.
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