Qatar
Hailemariam Desalegn a été reçu ce mardi par l‘émir du Qatar, à l’occasion d’une visite officielle de deux jours. Une visite à forte tonalité économique, mais également politique à l’heure du grand froid diplomatique qui règne dans la région du Golfe.
Avec son hôte Cheick Tamim ben Hamad Al Thani, le Premier ministre éthiopien parlera investissements dans la santé, l’agriculture ; mais également de l’ouverture d’une filiale de la chaîne Al-Jazeera à Addis-Abeba. Cette visite du dirigeant éthiopien qui intervient près de sept mois après celle de l‘émir du Qatar en Ethiopie tend à davantage régulariser les relations entre Addis-Abeba et Doha, longtemps restées en froid après que l’Ethiopie eût accusé le Qatar de soutenir les rebelles éthiopiens.
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Mais c’est surtout que le séjour du Premier ministre en terre qatari adresse un sérieux message de souveraineté à l’Arabie saoudite qui avait mené une campagne de ralliement en Afrique lors de sa rupture diplomatique avec le Qatar. Une crise dans laquelle Riyad avait entraîné plusieurs pays du Golfe et l’Egypte.
En se faisant le premier dirigeant africain à se rendre dans le petit émirat du Golfe depuis la crise dans le Golfe, Hailemariam Desalegn résiste ainsi au “diktat saoudien” et prend ainsi “ses distances avec une Arabie saoudite un peu trop hégémonique”, fait remarquer RFI.
En juin, l’Ethiopie s‘était gardé de commenter la crise diplomatique pendant que plusieurs pays africains s‘étaient immédiatement rangés au côté de l’Arabie saoudite.
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