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RDC : un accident ferroviaire tue 33 personnes au Lualaba

RDC : un accident ferroviaire tue 33 personnes au Lualaba

République démocratique du Congo

La catastrophe ferroviaire du dimanche matin dans la province du Lualaba au sud de la RDC a fait trente-trois morts et de nombreux blessés. Les recherches sont en cours et le bilan pourrait s’alourdir.

Un dimanche noir à Buyofwe. Ce village situé à quelque 25 kilomètres de la petite ville de Lubudi dans la proivince du Lualaba, vers la cité minière de Luena de la province voisine du Katanga, au sud de la RDC a été ce 12 novembre 2017, le théâtre d’une catastrophe ferroviaire.

Et le bilan tant matériel qu’humain semble lourd. «Les dégâts sont énormes. Il y a jusque-là une trentaine de corps, 26 blessés qui ont été acheminés à l’hôpital de Lubudi… Les recherches se sont poursuivies jusque tard le soir. C’est un accident grave», explique à des médias, Richard Muyej Mangez, gouverneur de la province du Lualaba.

C‘était un convoi de treize wagons transportant des citernes de liquides inflammables dont l’essence. « C’est un train de marchandises qui a déraillé, qui n’est supposé transporter que des marchandises. S’il y a des individus (à bord) nous les considérons comme des clandestins », a expliqué Sylvestre Ilunga Ilukamba, un haut responsable de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC).

Les mêmes causes ont-elles produit les mêmes effets?

Les recherches qui se poursuivent devraient aider à identifier les facteurs techniques et même humains à la base de l’accident. Et surtout découvrir d‘éventuels autres cadavres coincés probablement dans les décombres. Et le bilan risque de s’alourdir.

Dans les provinces méridionales (Katanga, Lualaba, Kasai, etc) comme dans toute la Rdc, les accidents ferroviaires sont monnaie courante. En 2014 par exemple, une catastrophe ferroviaire dans le Katanga avait fait plus de 136 morts et 200 blessées. Vêtusté du matériel et côté éthique (non-respect des vitesses requises par exemple) du personnel sont souvent pointés du doigt.

Ce, malgré les mesures « urgentes » promises à chaque accidnet par les autorrités kinoises.

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