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Les mutins ivoiriens maintiennent la pression, des tirs entendus à Bouaké et Abidjan

Côte d'Ivoire

De nouveaux coups de feu entendus à Bouaké, la deuxième ville de la Côte d’Ivoire. Un autre mouvement d’humeur en moins de quarante-huit heures alors que le ministre délégué à la Défense est allé à la rencontre des mutins ce vendredi.

Dernière mise à jour : 13 janvier à 23h03

Les négociations semblent au point mort entre le gouvernement ivoirien et les soldats qui ont entamé une mutinerie le week-end dernier. Selon l’agence de presse Reuters, des tirs ont été entendus à Bouaké, non loin de la maison où se tenaient les négociations entre les militaires et la délégation du ministre de la Défense.

“Ils (le gouvernement) ne paieront pas”, a déclaré à Reuters le négociateur pour les mutins.

Les mutins ont bloqué tous les accès de la ville avec la délégation ministérielle à l’intérieur, précise Reuters. Des coups de feu ont également été entendus à Abidjan, la capitale économique dans le plus grand camp militaire.

Dans la nuit de mercredi puis jeudi matin, des incidents similaires avaient eu lieu à Bouaké. Les militaires avaient tiré en l’air pour “mettre la pression” sur le gouvernement. “Nous attendons notre argent demain (vendredi). Ce qui compte c’est l’argent”, avait déclaré l’un des mutins à l’AFP.

La semaine dernière, les militaires ivoiriens s‘étaient révoltés, exigeant le paiement immédiat de leurs primes, des augmentations de solde, une promotion plus rapide entre les grades ainsi que des logements. Le mouvement s‘était étendu à plusieurs villes de la Côte d’Ivoire y compris dans la capitale économique, Abidjan.

Avant son départ pour Bouaké, le ministre de la Défense Alain-Richard Donwahi s‘était pourtant montré rassuré quant à l’aboutissement des négociations. “La plupart des préoccupations soulevées sont déjà contenues dans la loi de programmation militaire pour laquelle des moyens sont prévus pour l’année 2017”, avait-il soutenu. Visiblement, pas de quoi contenter les mutins.

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