Afrique du Sud
Jacob Zuma a fait appel d’une décision de la Haute Cour datant d’avril et qui ordonne la révision d’une décision de l’Autorité nationale des poursuites.
La Cour suprême d’Afrique du Sud a déclaré mercredi que les avocats du président sud-africain ont décidé de plaider sa cause contre le rétablissement des accusations de corruption envers lui lors d’une audience publique, en accordant un bref répit au chef d’Etat.
Les experts juridiques avaient prévu d‘émettre une nouvelle décision de la cour si Zuma pouvait contester les accusations, mais les avocats du président devraient d’abord plaider sa cause devant le tribunal. Pour l’heure, le tribunal n’a pas fixé de date pour l’audience d’appel.
Le président est visé par des centaines d’accusations de corruption concernant un important contrat d’armement du gouvernement organisé à la fin des années 1990. Il est aussi éclaboussé par le scandale de sa résidence privée Nkandla.
Le principal parti d’opposition l’Alliance démocratique a déclaré dans un communiqué que la décision de la Cour d’appel d’entendre ses arguments afin de rendre une décision était inhabituel. Ce qui retarde les auditions de Zuma au tribunal.
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